Maxime Simon
Oeuvres
Simulacre
Dans sa série Simulacre (2021), Maxime Simon réinterprète la statuaire antique. Il crée de nouvelles figures évoquant des fétiches animistes. Ces marbres grecs peints à l'aquarelle sont découpés puis cousus au fil de broderie jaune directement sur des fonds azurs.
La chair minérale est rongée par endroit montrant les traces du temps et des éléments naturels venus les caresser trop souvent. Une douceur émane de ces portraits, évoquant le cycle de la vie et de la nature, et le caractère artificiel de ces représentations.
Le flottements des œuvres dans leur cadre apporte une certaine profondeur. Ces figures immortelles sont montées sur des autels païens et ramenées à la vie.
Sacre
Dans sa série Sacre (2021), Maxime Simon présente dans un environnement naturel, des figures évoquant les mythes païens ancestraux. Réalisés à l’aquarelle et à l’encre acrylique, les couleurs sont vibrantes et changeantes. Le dense bandeau végétal nous donne à voir l’odeur de sous-bois qui caractérise également le parfum de Petrichor.
L'arrière-plan ocre fait écho à la couleur du ciel au moment de l'orage, lorsque naît également le parfum de Petrichor dans l'atmosphère. Par un jeu de regards, le visiteur se sent lui-même observé par les figures qui peuplent les œuvres de Maxime Simon.
Le sacre du printemps
pétrichor, nom masculin : Odeur qui se dégage de la terre lorsque tombe la pluie après une période sèche. Du grec ancien pétra (« pierre ») et / ikhor (« fluide, sang »), l’ichor désignant le sang des dieux dans la mythologie grecque."
Inspiré par la mise en scène de Pina Bausch du Sacre du printemps, le triptyque Petrichor de Maxime Simon évoque cette transformation. Les corps de ces danseuses épousent successivement les tempos de l’insouciance, de la colère et de l’apaisement. Le ciel au-dessus d’elles les accompagne tel un métronome.